La discrimination en vérité

Je vous propose une mise au point lexicale du mot « discrimination ». Quand on cherche le sens de ce mot, dans les moteurs de recherche, comme Google, on trouve une définition largement partagée par la très grande majorité des sources et pourtant, cette très grande majorité, y compris l'État français, se trompe, du moins en grande partie.

Pour les ignorants, discrimination, discriminer est un gros mot, voici une mise au point.

Être gentil n'oblige pas à être idiot, ni aveugle

Je vous propose une mise au point lexicale du mot « discrimination ». Quand on cherche le sens de ce mot, dans les moteurs de recherche, comme Google, on trouve une définition largement partagée par la très grande majorité des sources. Pourtant, cette très grande majorité, y compris l'État français, se trompe, du moins en grande partie. Voici sa définition : « La discrimination vise à défavoriser une personne pour des motifs interdits par la loi. Par exemple l'origine, le sexe, l'âge, l'orientation sexuelle, les convictions politiques, philosophiques ou religieuses. » (https://www.service-public.fr)

Wikipédia emboîte le pas du gouvernement et de la majorité des sources férues de "progrès", d'inclusion, de gentillesse et d'égalité en donnant cette définition : « Le mot discrimination vient du latin discriminis, qui signifie « séparation ». Action de distinguer, traiter, considérer, sélectionner des entités selon des critères spécifiques ou distinctifs. La discrimination sociale est un processus lié au fait d'opérer une distinction concernant une personne ou une catégorie sociale en créant des frontières dites « discriminantes », c'est-à-dire produisant un rejet visant à l'exclusion sociale sur des critères tels que l'origine sociale ou ethnique, la religion, le genre, le niveau de son intelligence, l'état de santé, etc. » (Wikipédia)

Ce mot, « discrimination », existe depuis le dix-neuvième siècle et ne veut pas seulement dire ce que la loi et Wikipédia en disent. Ce n'est pas la loi qui donne son sens aux mots, mais l'usage, l’étymologie, la tradition. Ce mot, comme tous les mots, a plusieurs acceptions. Aujourd'hui, les tenants de la bien-pensance, les wokes, les « progressistes » n'admettent qu'un seul de ces sens, celui qui est donné en dernier dans la définition complète du cnrtl, qui donne ces définitions (https://www.cnrtl.fr/definition/discrimination) :
 

Sans idée de

traitement inégal

Action, fait de différencier en vue d'un traitement séparé (des éléments) les uns des autres en (les) identifiant comme distincts. Synon. Distinction.

« Il est nécessaire de faire une discrimination entre des documents de valeur inégale. » (Civilis. écr.,1939, p. 5003).

« La discrimination entre ces deux opérations. » (Weil, Pesanteur,1943, p. 62)

« La discrimination kinesthésique des poids. » (Piéron, Sensation,1945, p. 384)

« La discrimination des vrais biens et des vrais maux. La discrimination de ce qui est et de ce qui n'est pas intelligible. » (Marcel, Journal,1914, p. 105)

« Établir la discrimination nécessaire entre les bons et les mauvais tableaux. » (Lhote, Peint. d'abord,1942, p. 16)

« La discrimination des recettes communales d'avec les recettes perçues au titre du ravitaillement. » (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p. 118)

« Les divers cas d'arriération mentale ont permis d'établir une discrimination en trois catégories. » (Encyclop. éduc.,1960, p. 198)

« Il n'y a conscience que par discrimination et synthèse. » (Blondel, Action,1893, p. 32)

« Parler avec le maximum de nuances, de discrimination. » (Du Bos, Journal,1928, p. 62)

« La méthode statistique permet les discriminations cruciales. » (Mounier, Traité caract.,1946, p. 26)

« Il cite tour à tour le meilleur et le pire et semble attacher autant d'importance à Aurel, ou Tancrède de Visan, ou Jean Florence ou Berseaucourt, qu'à Nietzsche, ou qu'à Claudel. Aucune discrimination; il fait feu de tout bois ; cela nuit beaucoup à sa thèse. » (Gide, Journal,1945, p. 280)

Avec une idée

de traitement inégal

Pratique consistant à vendre le même produit, dans le même moment, à des prix différents selon divers critères (acheteur, lieu, usage, etc).

« La discrimination tarifaire. » (Univers écon. et soc.,1960, p. 3808).

« Les rapports des prix pratiqués dans les deux régions sont étroitement liés à la politique de discrimination pratiquée par la firme motrice. » (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 224).

Souvent péj. Traitement différencié, inégalitaire, appliqué à des personnes sur la base de critères variables.

« Une réglementation visant à éliminer les discriminations basées sur la nationalité. » (Ginestet, Ass. parlem. eur.,1959, p. 55).

« On a pu reprocher aux syndicats d'exercer à leur tour une discrimination devant les demandes du personnel, selon qu'il est syndiqué ou non. » (Reynaud, Syndic. Fr.,1963, p. 222).

« Discrimination raciale. Synon. Ségrégation (raciale). Le gouvernement australien établit une discrimination raciale en n'acceptant que des blancs. » (Lesourd, Gérard, Hist. écon.,1966, p. 492).

Constat objectif

Vous voyez que l'on peut utiliser ce mot sans être ni raciste, ni fasciste ! Discriminer une personne peut vouloir dire ; « La distinguer des autres », remarquer sa différence, ou la mettre de côté, car elle ne correspond pas à des critères objectifs tels que, pour un loueur de logement, contrat de travail, montant mensuel du salaire, ancienneté dans le poste, réputation, etc.

Quand un directeur de casting reçoit, en audition, des comédiens candidats à un rôle, il discrimine ceux qui, selon lui, ne correspondent pas au personnage.

Aujourd'hui, époque d'inclusion fanatique, où l'on ne doit faire aucune différence entre les gens, toute discrimination est ramenée à son acception péjorative et hors la loi. C'est malhonnête intellectuellement ou le fait d'esprits peu instruits. Par conséquence, une personne ayant du vocabulaire, des lectures, de l'instruction qui utilise le mot « discriminer » ou/et « discrimination », pour dire « distinguer », sera mise en examen pour appel à la haine sur des critères raciaux et/ou religieux, alors qu'il ne s'agit que de critères culturels. Quand on voit cette histoire du mot "ludique", au bac, on se dit que la confusion s'explique.

Regardez ces personnes qui viennent, souvent sans y avoir été invitées, dans notre pays et qui ont une culture complètement différente de la nôtre, comme souvent, quand ils posent des problèmes et que l'on en fait le constat, pour peu que ces personnes soient noires, arabes, maghrébines, musulmanes, on crie au racisme, à la xénophobie et à l'islamophobie.

En vérité, c'est un problème culturel. Voyez les Ukrainiens, européens et chrétiens, avec une culture et des valeurs proches des nôtres ; ils ne posent pas de problèmes. Pourtant, ce sont des étrangers. N'y voyez pas une preuve du racisme. Un Libanais chrétien, maronite, ne posera pas de problèmes, par exemple, ou un Égyptien copte ou un Ivoirien chrétien. Notre culture, nos valeurs ont été construites sur des fondations chrétiennes et la laïcité, voire l'athéisme n'y changent rien.

La preuve que c'est un problème culturel ; un musulman cultivé, instruit comme un médecin, un avocat, un musicien, un ingénieur, un professeur ne posera pas plus de problèmes qu'un Ukrainien chrétien. Par contre, un Afghan sorti droit de ses montagnes, sans une once de culture occidentale, débarquant chez-nous, reproduira ses schémas comportementaux, par exemple, vis-à-vis des femmes, allant même, parfois, jusqu'à saccager une église, si ce n'est pire !

Je parle d'un Afghan, à cause de l'actualité, car la France en a fait venir après la prise de pouvoir des talibans. On dirait que nos invités n'étaient pas tous des démocrates fuyant le totalitarisme fanatique taliban, mais certains étaient peut-être des bandits qui craignaient d'avoir la main coupée, voire pire. Ne me faites pas dire que tous ces réfugiés étaient dans ce cas ! On peut dire la même chose pour un Soudanais musulman sans instruction, avec des mœurs tribales, peu compatibles avec notre culture. On peut aussi parler de certains Maliens, avec le même profil culturel.

On peut faire ce constat sans être raciste le moins du monde. L'inculture, comme la culture, n'ont rien à voir avec la race, pour autant qu'il y ait plus d'une race dans l'humanité, ce dont je doute. Je sais qu'il y a différents types, mais de race, je n'en connais qu'une : la race humaine. Ce n'est pas pour autant que tous les humains sont des bienfaiteurs. Voyez la gauche, elle discrimine ceux qui parlent comme je le fais ici, les traitant de racistes et d'extrémistes.

Je crains que le fanatisme des gens de la gauche radicale, fasse cette discrimination pour des raisons bassement, cyniquement électoralistes. Ils disqualifient des ennemis politiques, sans penser aux conséquences pour le pays, surfant sur un capital culturel de gauche, infusé dans toute la société, même dans les partis de la droite classique. C'est pour ça que ces partis ont perdu beaucoup de leurs électeurs, au profit de partis plus radicaux qui osent nommer un chat un chat.